Une autre réalisation exceptionnelle de la niacine - sa capacité à inverser le développement de la schizophrénie - a une signification à la fois thérapeutique et historique. En fait, l'étude de 1952 des Drs Abram Hoffer et Humphrey Oswald a été le premier exemple d'un essai en double aveugle en psychiatrie et le début d'un programme de supplémentation thérapeutique appelé "médecine orthomoléculaire".
L'impulsion initiale qui a jeté les bases de cette direction a été leurs résultats positifs. Juste un traitement de cinq semaines avec de l'acide nicotinique ou du nicotinamide a doublé le nombre de cas de guérison au cours de la période de deux ans à compter du début de la maladie. Aucune autre vitamine, et en fait aucun autre nutriment dans le processus du métabolisme, n'est sélectionnée aussi près des limites de la psyché que l'acide nicotinique.
Alors que d'autres vitamines, telles que C ou B6, activent l'action des psychohormones, pour ainsi dire, de l'extérieur, la niacine elle-même est impliquée dans la biosynthèse de ces hormones. La niacine est un tranquillisant léger et celle-ci ou le nicotinamide peuvent être recommandés en cas d'anxiété. Des études animales confirment également que la vitamine B3 a un effet sédatif.
Dans un autre cas, la prise quotidienne de 500 mg de niacine a considérablement amélioré le traitement des patients souffrant d'anorexie et de boulimie.
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