Si nous mangeons trop peu de protéines, les conséquences peuvent être des plus dévastatrices. Cependant, s'il y a suffisamment de protéines, mais pas assez de vitamine B6, les acides aminés ne peuvent pas être utilisés dans le métabolisme et une carence en protéines se produit à nouveau.
Si nous prenons trop de protéines avec de la nourriture, ce qui arrive assez souvent (s'il y a, par exemple, des plats de viande trois fois par jour), alors toute la pyridoxine des intestins, du foie et des cellules est utilisée pour leur assimilation, puis il y a un manque de celui-ci dans d'autres parties du corps.
Lorsque nous subissons un stress psychologique ou physique sévère (qui arrive malheureusement à presque tout le monde), nos glandes surrénales libèrent des hormones de stress (appelées glucocorticoïdes), qui relancent le métabolisme des protéines pour lutter contre le stress. Dans ce cas, les dernières réserves de vitamine B6 sont consommées.
Le processus d'interaction des protéines et de la pyridoxine, délicatement et raisonnablement équilibré par nature, est très sensible et facilement perturbé. C'est là que le problème commence. Étant donné que la quasi-totalité de la vitamine B6 est perdue dans la fabrication de la farine, les habitants d'Europe centrale sont plus ou moins déficients en vitamine B6. Cette vitamine ne s'accumule pas dans le foie et est excrétée dans l'urine huit heures après un repas.
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